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2025: Quand la dette financière prend le dessus sur la dette écologique – Un aperçu alarmant de la priorité du gouvernement

Un décalage entre les promesses et la réalité

La venue du Premier ministre, Michel Barnier, avait suscité un espoir de parité entre la dette financière et la dette écologique. Cependant, le projet de loi de finances de 2025 divulgue une nouvelle stratégie: l’urgence de remédier aux déficits, même au détriment de secteurs vitaux de la politique environnementale. Damien Demailly, directeur adjoint de l’Institut de l’économie pour le climat, souligne une baisse significative des crédits et une stagnation de certains autres, compromettant ainsi les transitions en cours.

La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, se félicite d’une augmentation de la mission écologie, développement et mobilités durables. Toutefois, cette hausse serait trompeuse selon Nicolas Garnier, délégué général d’Amorce, un réseau de collectivités engagées dans la transition écologique. La baisse des prix de l’électricité oblige l’État à soutenir les énergies renouvelables, ce qui élève artificiellement ce montant.

Des coupes sévères dans les dispositifs environnementaux

De nombreux dispositifs clés subissent une réduction drastique de leur enveloppe. Par exemple, MaPrimeRénov’ perd un milliard d’euros de crédits, l’électrification des véhicules perd 500 millions d’euros et le fonds vert, destiné à aider les collectivités locales à financer leurs projets vertueux, perd 400 millions d’euros. Certains de ces dispositifs avaient déjà été touchés par des coupes en février 2024.

Parallèlement, de nombreux opérateurs de l’État s’alarment. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie devrait perdre 30 à 35 % de ses crédits, ce qui va rendre difficile la concrétisation de nouveaux projets liés au fonds chaleur.

Quelques mesures positives malgré tout

Afin de combler le déficit, le gouvernement renforce certaines mesures positives sur le plan climatique. Le durcissement du malus automobile devrait rapporter 300 millions d’euros dès 2026. De plus, le gouvernement prévoit de recueillir 1,5 milliard d’euros en augmentant la taxe de solidarité sur les billets d’avion et en taxant les énergies fossiles.

L’augmentation de la TVA à 20 % sur les chaudières à gaz devrait rapporter 200 millions d’euros. Cependant, ces mesures suffiront-elles à compenser les coupes drastiques dans les dispositifs environnementaux? Seul l’avenir nous le dira.

Il est clair que le gouvernement met davantage l’accent sur la dette financière que sur la dette écologique. Voici quelques points à retenir:

  • La hausse des crédits pour la mission écologie, développement et mobilités durables est trompeuse.
  • Des dispositifs clé pour la transition écologique subissent des coupes drastiques.
  • Certaines mesures positives sur le plan climatique sont renforcées.

Un futur incertain

Alors que la dette financière semble être la priorité du gouvernement, la dette écologique est reléguée au second plan. Cela pose la question de l’avenir de notre planète et des générations futures. Serons-nous en mesure de réparer les dommages que nous avons causés à notre environnement?

Il est temps que nous, en tant que citoyens, prenions conscience des enjeux et agissions pour un avenir plus vert. Après tout, la santé de notre planète est entre nos mains.

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Cet article a 27 commentaires

  1. louisnuit

    1. Quelle tristesse de voir que l’argent est encore une fois la priorité…

  2. Aliprincesse

    2. Voilà, on sacrifie encore notre planète pour le profit immédiat. 😡

  3. stéphanie9

    3. Merci pour cet article éclairant. 👍

  4. stéphanierêveur

    4. Est-ce qu’on pourra un jour avoir un gouvernement qui pense à long terme ? 😢

  5. maxime8

    5. Et ensuite on se demande pourquoi les jeunes se révoltent… 🤔

  6. malika

    6. Encore une fois, on voit bien que l’écologie n’est pas vraiment une priorité pour nos politiciens.

  7. charlotte_féérique6

    7. C’est quoi cette blague ? On est en 2025 et on se préoccupe encore plus de la dette financière que de l’écologie ? 😂

  8. aurore_tempête0

    8. On devrait tous faire greve, ca les ferais peut etre réfléchir !

  9. Christophe

    9. Très bon article, merci pour ces infos.

  10. David_rêve

    10. Qui peut croire encore à ces promesses politiques ?

  11. guillaume

    11. On ne voit pas la catastrophe écologique arriver, mais la dette financière oui ?

  12. julienabyssal

    12. Très bel article, c’est alarmant !

  13. Marion

    13. Quand est-ce que les gens vont enfin comprendre l’urgence de la situation ? 🙄

  14. Thomasillusion

    14. Tout cela est très inquiétant, que pouvons-nous faire en tant que citoyens ?

  15. amina

    15. Ça donne envie de partir vivre sur une autre planète… 😅

  16. Marionombre

    16. J’éspère que les générations futures nous pardonneront pour notre ignorance…

  17. Céline

    17. A quand une vrai politique écologique ?

  18. emilierévélation

    18. Au lieu de taxer les énergies fossiles, pourquoi ne pas investir dans les énergies renouvelables ? 🤔

  19. djamila_révélation

    19. Si on continue comme ça, il n’y aura plus de planète à sauver… 😢

  20. Maxime

    20. J’ai bien peur que nos enfants ne nous remercient pas pour cet héritage… 😔

  21. rachid

    21. Très bon article mais très triste réalité…

  22. Charlotteharmonie8

    22. Pourquoi ne pas faire payer les grandes entreprises polluantes ?

  23. Nicolas

    23. C’est honteux de voir nos dirigeants agir de la sorte ! 😡

  24. Thomasillusion

    24. On est en 2025 et on parle encore de dette financière au lieu de dette écologique ? 😂

  25. Caroline

    25. Article très intéressant, merci pour ces informations.

  26. david

    26. Il est grand temps que les citoyens prennent les choses en main !

  27. Zohrafée

    27. C’est affligeant de voir à quel point on ignore l’urgence écologique…

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