Une situation préoccupante à l’hôpital de Nouméa
Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, est en proie à une crise majeure. Son hôpital, le Médipôle, autrefois une structure ultramoderne, est confronté à une vague de départs massifs de soignants qui pourrait l’entrainer vers une chute libre. Malgré le retour d’une apparence de normalité suite aux émeutes du printemps dernier, la crise a laissé des cicatrices visibles et invisibles dans l’établissement.
La situation est particulièrement alarmante dans certains services. Par exemple, le service de dialyse a vu sa capacité de prise en charge diminuer de près de 60%, et le service de neurologie a perdu deux de ses cinq médecins. Même le service d’oncologie n’a pas été épargné par cette fuite des talents, avec le départ de tous ses médecins.
Les conséquences dramatiques de cette hémorragie de soignants
Outre les conséquences directes sur les patients et la qualité des soins, cette hémorragie de soignants a également des répercussions sur le fonctionnement de l’hôpital. Les médecins restants sont surchargés et les lits se vident. En pneumologie, le service a dû fermer dix-huit lits dès le mois de juin, et ne dispose plus que de deux médecins sur six.
Le président de la commission médicale de l’établissement, le docteur Thierry de Greslan, souligne ce risque : « Si les départs atteignent 25% de l’effectif, la situation peut basculer et l’hôpital s’effondrer. On voit déjà l’absentéisme augmenter ». La peur d’une chute libre de l’hôpital est donc bien réelle et les défis à relever pour éviter ce scénario catastrophique sont nombreux.
Les défis pour l’avenir
Face à cette situation critique, l’hôpital de Nouméa est confronté à des défis majeurs. Le principal sera de parvenir à retenir les médecins restants et à attirer de nouveaux professionnels de santé. Un défi d’autant plus grand que, comme le souligne le docteur de Greslan, de nombreux médecins cherchent actuellement à vendre leur maison, signe d’un possible départ imminent.
Il faudra également travailler sur le moral des troupes, encore affectées par les événements du printemps dernier. Le docteur de Greslan parle d’un « deuil à faire sur ce qu’il s’est produit. Le déni est passé, il reste la colère et la tristesse. ».
Les défis sont donc nombreux et de taille. Il s’agit non seulement de pallier le manque de personnel, mais aussi de restaurer la confiance et de surmonter les traumatismes laissés par les émeutes.
- Retenir les médecins et le personnel soignant restants
- Attirer de nouveaux professionnels de santé
- Restaurer le moral des troupes
- Pallier le manque de personnel
- Surmonter les traumatismes laissés par les émeutes
Quelle situation désastreuse! Est-ce que le gouvernement fait quelque chose?
Il faut revaloriser le métier de soignant, c’est une urgence nationale.
Je suis infirmier à Nouméa, c’est de plus en plus dur… Courage à tous mes collègues.
Quid des conséquences sur les patients ? Ce serait intéressant de nous le dire.
Et on s’étonne après que les gens se tournent vers les médecines alternatives 🙄
Il est temps de faire venir des médecins étrangers, non?
Un vrai désastre, c’est honteux de laisser la situation se dégrader à ce point!
Il faut augmenter les salaires, c’est la seule solution.
Les médecins ne sont pas des machines, ils ont besoin de repos aussi.
Et le gouvernement, il fait quoi pendant ce temps? 😡
Ça fait peur de voir ça, surtout quand on sait que notre santé est en jeu.
Peut-être que si on arrêtait de faire des économies sur le dos de la santé, on n’en serait pas là…
Et après on va nous dire que l’hôpital public est en bonne santé…
Il faut repenser le système de santé de fond en comble!
Le problème c’est que les médecins sont surchargés de travail. Ils n’ont plus de vie de famille, c’est normal qu’ils partent.
C’est vraiment inquiétant de voir ça, surtout en pleine pandémie.
Les médecins sont mal payés et surmenés, c’est normal qu’ils partent. Il faut revoir leur statut.
On parle toujours des médecins mais les infirmières aussi sont en sous-effectif!
Les conditions de travail sont de plus en plus dures, il faut agir rapidement.
Il faut revoir les salaires et les conditions de travail. C’est une urgence!
Faut arrêter de faire des économies sur la santé, ça ne marche pas! 😤
Il faut plus de moyens pour l’hôpital public, c’est une évidence.
C’est une honte de voir ça en France en 2021…
La santé est un droit, pas un luxe! Il faut agir maintenant.
Nous devons soutenir nos soignants, ils font un travail formidable.
La situation est très inquiétante, j’espère que des mesures seront prises rapidement.
C’est une honte de voir ça… Comment peut-on laisser nos hôpitaux dans cet état?
Il faut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
Les soignants sont des héros, ils méritent plus de reconnaissance.
C’est une situation inacceptable. Il faut agir maintenant.
Je suis soignant et je confirme, la situation est catastrophique. 😞
La solution est simple : plus de moyens pour l’hôpital public!
Il faut plus de reconnaissance pour nos soignants, ils le méritent.
Il faut revaloriser le métier de soignant, c’est une urgence.
Il faut plus de moyens pour l’hôpital, c’est une évidence.
Quelle tristesse de voir ça, nos soignants méritent mieux.
Il faut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
La santé est un droit, pas un luxe. Il faut agir.
Les soignants sont des héros, ils méritent plus de reconnaissance.
C’est une situation inacceptable. Les soignants méritent mieux.
Je suis infirmière et je confirme, la situation est très difficile. 😔
Il faut plus de moyens pour l’hôpital public, c’est une évidence.
Il faut revaloriser le métier de soignant, c’est une urgence.