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Des journalistes palestiniens retenus dans le désert du Néguev : leur lutte silencieuse pour la liberté

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La voix étouffée de la liberté

Diaa Al-Kahlout, journaliste de 38 ans, a connu un destin que personne ne souhaiterait. Arrêté un froid matin de décembre à Gaza, il a été détenu sans charges pendant trente-trois jours, perdant 20 kilos en captivité. Son expérience reflète celle de nombreux autres journalistes palestiniens.

Depuis le début des hostilités récentes, 46 journalistes ont été arrêtés en Cisjordanie et à Gaza. Parmi eux, 34 sont toujours détenus, souvent sous le régime sévère de la détention administrative, une pratique qui permet l’incarcération sans inculpation ni jugement.

Une vie sous surveillance, même sans barreaux

Le 7 décembre à Beit Lahya, Al-Kahlout et ses voisins ont été arrachés à leur quotidien par des forces armées, forcés de s’asseoir en sous-vêtements dans la rue, identifiés puis emmenés. Une vidéo de l’incident, diffusée sur les réseaux sociaux, témoigne de leur humiliation publique et de la brutalité de leur capture.

Transféré à la base militaire de Zikim puis à Sde Teiman dans le désert du Néguev, Al-Kahlout a vécu dans des conditions extrêmes. Ces lieux, inaccessibles aux observateurs externes, sont devenus des symboles de l’oppression subie par les journalistes gazaouis.

Entre espoir et désespoir : le quotidien d’un journaliste

Malgré l’affirmation de son identité de journaliste et la présentation de sa carte de presse, Al-Kahlout a été confronté à des interrogatoires rudes, ponctués d’insultes et de violences. Son espoir que la reconnaissance de son statut de journaliste améliorerait son traitement a été rapidement dissipé.

Les récits de Diaa Al-Kahlout et d’autres journalistes détenus soulèvent des questions profondes sur le rôle de la presse en zone de conflit et sur la protection internationale des journalistes. Leur combat pour la vérité reste entravé par des forces qui cherchent à réprimer leur voix.

  • Diaa Al-Kahlout a été détenu pendant 33 jours sans voir la lumière du jour.
  • 46 journalistes palestiniens ont été arrêtés depuis le début des conflits actuels.
  • Aucun observateur externe n’a accès aux installations de détention dans le désert du Néguev.

Les événements en Palestine et en Israël continuent de nous interpeller sur la fragilité de la liberté de la presse dans les zones de conflit. Alors que le monde observe et réagit, les voix de nombreux journalistes sont étouffées, mais leur détermination reste inébranlable. Ce sont ces récits de courage face à l’oppression qui nous rappellent l’importance fondamentale des droits humains et de la liberté d’expression.

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