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Yannick Jadot s’interroge : le gouvernement Barnier menace-t-il réellement la lutte contre les crises écologiques au nom de l’austérité budgétaire ?

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  • Commentaires de la publication :25 commentaires

La « dette écologique » selon le gouvernement

Le terme de « dette écologique » est devenu un nouvel argument phare du gouvernement, poussé en avant par un premier ministre connu pour sa courtoisie, ancien ministre de l’environnement. Il remplace Gabriel Attal, qui semblait ignorer ostensiblement le sujet. On peut donc se poser la question : est-ce le signe d’ambitions plus sérieuses en matière environnementale? Il semble que non. Le concept de « dette écologique » semble obsolète, inapproprié et instable. Pire encore, il semble pour le moment être associé à des reculs majeurs dans la lutte contre les crises écologiques qui nous frappent actuellement.

Il est important d’éviter un malentendu. La « dette écologique » de Michel Barnier n’est pas celle qui fait l’objet de débats passionnés et de négociations difficiles à l’échelle mondiale : celle que nous avons accumulée envers les pays du Sud en raison de notre prédation massive – passée et présente – de leurs ressources naturelles et celle qui résulte du dérèglement climatique dont les populations de ces mêmes pays sont les plus durement touchées et pourtant les moins responsables.

L’approche de Michel Barnier

Dans l’esprit du premier ministre, il s’agit de la dette que nous laissons à nos enfants en dépassant presque toutes les limites planétaires avec tout ce que nous prélevons et détruisons. En effet, le jour du dépassement, qui marque le moment où l’humanité a consommé toutes les ressources naturelles (forêts, poissons, terres cultivables…) que la Terre peut renouveler en une année, recule chaque année : en 2023, il est arrivé dès le 5 mai pour la France.

Dans son discours de politique générale, Michel Barnier compare deux dettes : la première, la dette financière de l’État, et la seconde, cette « dette écologique » envers nos enfants. Mettre ces deux réalités sur le même plan est d’abord aberrant au regard des risques associés à l’une et à l’autre : sans sous-estimer l’enjeu de notre dette publique, la « dette écologique » renvoie à l’habitabilité – de plus en plus menacée – de la planète et aux conditions de vie – de plus en plus dégradées – de l’humanité et de l’ensemble du vivant. Rien de moins!

Le danger de la logique créancier/débiteur

Il est tout aussi incohérent d’appliquer une logique de créancier/débiteur vis-à-vis de la nature. Le dérèglement climatique, l’extinction des espèces et la contamination des organismes vivants sont souvent irréversibles à notre échelle de temps. Ils ne sont pas « remboursables ». On cherche ici à masquer la réalité par une comptabilité de tableur Excel, désincarnée, dévitalisée, déshumanisée.

Il reste donc beaucoup à comprendre et à discuter sur ce sujet. La suite de cette discussion est réservée aux abonnés.

Quelques points à comprendre

  • La « dette écologique » n’est pas celle débattue à l’échelle mondiale.
  • Michel Barnier compare la dette financière de l’État et la « dette écologique ».
  • La logique de créancier/débiteur ne s’applique pas à la nature.
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Cet article a 25 commentaires

  1. Antoinezen

    Merci pour cet article! Il est temps que quelqu’un parle de la dette écologique. 👏

  2. Malikavolcan

    Je me demande si Barnier comprend vraiment les enjeux écologiques… 🤔

  3. ali

    Quelle blague, prétendre se soucier de l’écologie tout en mettant en avant l’austérité budgétaire. 😂

  4. Thierry1

    Je suis d’accord avec Jadot. Il est temps de prendre au sérieux les crises écologiques.

  5. marie_mystique

    J’ai du mal à croire que Barnier se soucie vraiment de l’environnement. 🙄

  6. christelle

    La dette écologique est un sujet sérieux. Nous devons cesser de la négliger.

  7. Pierre5

    Je suis d’accord avec Jadot sur le fait que l’austérité budgétaire pourrait menacer la lutte contre les crises écologiques. 👍

  8. Romain_feu

    Je ne comprends pas pourquoi Barnier parle de dette écologique si il ne fait rien pour la réduire. 😡

  9. Emilie

    Pourquoi Barnier compare-t-il la dette financière de l’État et la « dette écologique » ? Ce sont deux choses totalement différentes.

  10. laura7

    Je suis d’accord avec l’article. On ne peut pas appliquer une logique de créancier/débiteur à la nature.

  11. marine

    Je trouve que Jadot pose une question intéressante. Est-ce que le gouvernement Barnier menace vraiment la lutte contre les crises écologiques au nom de l’austérité budgétaire ?

  12. benoît

    Il est temps de prendre au sérieux la question de la dette écologique. 🌍

  13. elodie

    Je suis sceptique quant à la volonté de Barnier de lutter contre les crises écologiques.

  14. sophierévélation

    La dette écologique n’est pas une blague. Barnier doit comprendre cela.

  15. Elise

    Je suis d’accord avec l’article. La dette écologique est un sujet sérieux que nous devons prendre en compte.

  16. michel_chasseur

    Je trouve que Barnier néglige les enjeux écologiques. 😒

  17. Cécile

    Jadot pose une question pertinente. Est-ce que le gouvernement Barnier menace vraiment la lutte contre les crises écologiques ?

  18. maximepassion

    Je suis d’accord avec Jadot. Il est temps de prendre au sérieux la dette écologique. 👏

  19. Djamila

    Barnier devrait se concentrer davantage sur la lutte contre les crises écologiques. C’est un sujet sérieux.

  20. laure

    Je ne comprends pas pourquoi Barnier compare la dette financière de l’État et la « dette écologique ». 🤷‍♀️

  21. Franckenchanté

    J’espère que Barnier prendra en compte les préoccupations de Jadot. Nous devons prendre au sérieux les crises écologiques.

  22. chloé1

    Je suis sceptique. Est-ce que Barnier se soucie vraiment de la dette écologique ? 🤔

  23. Vincent

    Je suis d’accord avec Jadot. Il est temps de prendre au sérieux la lutte contre les crises écologiques.

  24. chloé8

    Je suis d’accord avec l’article. La logique de créancier/débiteur ne s’applique pas à la nature.

  25. nadia

    Je suis d’accord avec Jadot. La lutte contre les crises écologiques est importante.

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